Né à Lyon d’un métissage Franco-Camerounais, Christophe Denis témoigne dès l’âge de onze ans un intérêt pour les arts visuels et décide de se lancer dans la photo. Il consacre les quatre années suivantes à parcourir les salles de concert de sa région, à l’affût de chaque artiste s’y produisant.
Au fil des reportages, il se découvre un nouvel attrait pour la musique et c’est sans surprise qu’il apprend la guitare. Il a quinze ans lorsqu’il découvre le Jazz au travers d’artistes tels que Wes Montgomery et George Benson.
Avec le soutien de sa famille, il intègre cette même année la classe de jazz du trompettiste Jean Luc Cappozzo, au conservatoire de Roanne, et débute en parallèle une carrière solo, durant laquelle il se produit régulièrement sur certaines scènes régionales.
A 18ans, il pose enfin, ses valises à Paris, suite à son admission au Centre d’Informations Musicales (CIM), sous la direction de Monsieur Alain Guerrini. Il a alors des professeurs tels que Lionel Benhamou, Pierre Cullaz et Ivan Julien, qui lui permettent de perfectionner sa pratique de la guitare, et lui apprennent également les rudiments de l’arrangement jazz. Ses quatre années au sein du CIM lui font côtoyer de futurs musiciens de renommée internationale comme : Louis Winsberg, Marc Israël, Jean Hebrail et Angélique Kidjo, qui par la suite fera appel à lui lors de différentes tournées.
Il a également l’occasion de jouer aux côtés d’artistes comme : Caroline Tresca, Leslie, Willy Denzey et Justine, puis signe quelques années plus tard, son premier titre, sur le disque du groupe de rock alternatif : DOQ.
Christophe Denis a 29ans lorsqu’il rejoint Marc Israël, son vieil ami du CIM, à la tête du groupe de funk – acid-jazz : Dis Bonjour à la Dame. Au sein de cette nouvelle formation, il décroche un contrat d’artiste chez Warner Music puis compose trois singles : Chris’Tal , Hey Mama , et Mon ange.
Enregistrés dans le mythique Roundhouse Studio de Londres, les singles sont sortis en priorité européenne et présentés sur les scènes des : Jazz Café de Londres, Festival Jazz de Montreux, ainsi que lors des festivals internationaux de jazz à Nice et au Sénégal.
De retour à Paris, il fait le choix de consacrer son temps aux jeunes issus de quartiers en difficulté. Il crée l’association L’art à palabre au sein de laquelle il travaille en collaboration avec des clubs de prévention contre la délinquance, et offre aux jeunes qu’il rencontre l’opportunité de s’exprimer à travers l’art, grâce à des ateliers d’écriture, de création de spectacles…
Quelques années plus tard, sa carrière musicale prend un nouveau tournant. Il sort des salles de concert et compose des musiques originales pour des ballets de danse contemporaine et classique, en association avec le théâtre de Nancy, ainsi que pour quelques chaines de télévision et des courts-métrage.
Après plusieurs années de collaboration musicale, Christophe sort enfin un maxi sous le nom de Krisnidanoff et signe sur le label La Plage Records. Les titres Sunday morning et Mama Africa entrent dans les playlist de radio Nova, et sont également repris par plusieurs DJ.
Son premier album solo Underground, signé sur le label Cristal Records, arrive bien plus tard. On y retrouve plusieurs musiciens parisiens (Jean-Francois Ludovicus, Manuel Peskine, Guillaume Juramie, Cyril Barbessol, Maurice Manancourt, Thierry M’Vié, Nicolas Liesnard, Elie Chemali, Claudio Pallaro, Juju Child) avec qui il se produit en France, mais aussi à l’étranger.
Aujourd’hui, Christophe Denis, ne cesse de composer de nouveaux morceaux dont les textes et les rythmes mélodieux marquent le désir d’un retour aux sources, à ses origines Douala (Cameroun). Ces nouveaux morceaux lui permettront de sortir un ou plusieurs albums.
Il a créé la formule de « covers » jazz et soul : Kris Samé, qu’il propose aux hôtels, restaurants, soirées événementielles. Seul sur scène, il se produit sur beaucoup de scènes dans toutes la France.